The great gig in the sky



Il ya de ces jours ou on se lève du mauvais pied. Ces jours ou notre corps désobeit à notre volonté. Ces jours ou l'on se sent triste, lasse et amére.Ces jours ou l'on est ivre sans avoir bu.. Ces jours ou l'on est simplement confortably numb...

Bye bye it's been a sweet love...For I'm as free as a bird now...La voix de Lynyrd Skynyrd me berce.

Je me léve le matin et je refuse d'ouvrir la fenetre. La lumière du jour me semble stressante. Elle me rappelle que j'ai une vie à mener, une carte séjour à renouveller, une assurance à payer, un medecin à consulter, des cours à rattraper... A quoi bon l'ouvrir? Le noir me réconforte, me rassure. Il me donne l'impression que le temps ne presse pas, que ma vie est en mode pause and nothings else matters.

Les Queens crient "I want to be free" dans mes oreilles débarrasées des bruits du jour...Je souris :) Je refuse de penser à toutes ces galéres à régler et je me dis qu'aujourd'hui n'existera pas sur mon calendrier.Je l'effacerai, je l'oublierai, je l'arracherai à mon Agenda.
J'avais oublié ce que c'était que de rester au lit aussi tardivement et de simplement apprécier la noirceur de ma chambre...J'avais oublié à quel point je prenais ma vie trop aux sérieux au point de la gacher...J'avais oublié à quel point j'igorais les verbes apprécier, profiter et aimer...J'avais oublié ce qu'est marcher à force de courir...Aujourd'hui je vais m'arréter.

Here I am, Will you send me an angel...

C'est décidé, ce jour là, je tirerai la chasse dessus!Je me taperai tous les desperate housewives que j'ai prévu de voir il y a plus de deux mois. Je me tapperai tous les albums des Pink Floyd dont je commence à oublier les paroles, je lirai ce bouquin dont je me rappelle plus la page ou je l'ai laissé, et je me bourerai le ventre de chocolat...Quoique faudra attendre le coucher du soleil pour ce caprice. Sacrilége ramadanesque!

lundi 29 septembre 2008

Le Maroc me manque...



La France bouge. La France chante, danse et vibre aux chants de fin d’été. Il y a ces gens qui me sourient, qui me disent « Bonjour » dix fois par jour. Il y a ces musiciens aux coins des rues, ces restaurants qui draguent ma faim en plein ramadan. Il y a cette pluie qui me mouille le corps, ces habits qui me collent à la peau. Il y a cette fumée qui me brûle la gorge, qui m’oblige à tousser, à cracher la merde qui me hante l’estomac... Mais je pense encore à lui. Oui il me manque. Son soleil me brulant la peau. Son vent me caressant les cheveux. Ses odeurs me chatouillant les narines. Ses rues me déshabillant le cœur…Oui ils me manquent. Eux c’est ma famille, c’est mes amis.


Quatre jours que je l’ai encore quitté et que mon cœur y est resté. Quatre jours que je manque de disputes, d’affection, de câlins et de bouffe correcte. Quantre jours que je suis seule face à ma moi même. Ce cachot mesquin m’emprisonne. Mon reflet sur le miroir me terrorise. Ce sourire de Roger Waters sur le mur me mord les lèvres. Ce lit bordélique et inoccupé me baise sans pitié. Et cette voix de Ben Harper qui tourne en boucle me force à verser des larmes :I don’t want to be, I don’t wanna be here alone…Et je pleure. Et je pense à lui, à ce pays que j’ai tant aimé, que j’ai longtemps critiqué. Et je pense à eux, à ces personnes que j’ai quittées, à qui j’ai jamais su dire « je t’aime ».

samedi 6 septembre 2008

La fécondité au Maroc d'hier

Tout le monde l’a constaté, les médias ont en papoté et je ne vous apprend rien de nouveau : La fécondité marocaine est exceptionnellement un peu trop élevée par rapport à la norme mondiale. Néanmoins, les choses ont changé actuellement : On se veut moderne et on tient tête, pour ne pas dire pied, à l’Occident. Les marocains font beaucoup moins d’enfants que leurs parents. L’excès des naissances ne résultait donc pas d’une anarchie naturelle mais d’une anomalie de planification.

Hier j’ai posé la question à ma mère : « Pourquoi jadis les marocaines concouraient avec les chats en matière d’accouchements ?? ». Sa réponse fut un sourire suivi d’un : « L’ignorance en avait décidé ainsi ».

En analysant le sujet sous mon propre angle, qui n’est malheureusement pas aussi droit que celui de ma mère, et en prenant mon air le plus sérieux pour réfléchir, j’ai pu tiré les justifications suivantes :

-Jadis, la famille comptait sur une nombreuse descendance pour se procurer la main d’oeuvre de remplacement du père. Faute de vieillesse ou retraite, les enfants représentaient le meilleur investissement pour la survie de la famille.

-Avoir de nombreux enfants augmentait les chances qu’un jour l’un d’eux gagnerait au loto, deviendrait riche et sortirait la famille de sa misère.

-Contrairement aux économies modernes où l’homme est valorisé en tant que producteur de biens, le marocain était valorisé en tant que producteur d’enfants. Sa virilité est calculée au nombre de spermatozoides qu’il éjacule.

-C’est pas tous les jours qu’on tombe sur un Docteur Pasteur pour sauver son enfant. Ainsi, la forte mortalité infantile suite aux maladies poussait les gens à avoir beaucoup d’enfants pour n’en garder que quelques-uns.

-Le statut social étant lié au nom patronymique, il fallait perpétuer le nom de la famille à travers les générations. N’est ce pas pour cette noble et majestueuse raison que des noms comme : Alaoui, Bennani ou Benjelloun nous font l’honneur d’exister pour garder au Maroc sa tête haute ? Tellement haute qu’il ne se rend plus compte que ses pieds plongent dans la boue.

-Qui dit mariage précoce, dit forte fécondité. La jeune fille non mariée très jeune est dévalorisée . Sa virginité est remise en question. Le jeune homme célibataire est tenu pour virtuellement impuissant.

-Avoir beaucoup de garçons implique autant de belles filles. La belle mère décharge sur elles ses travaux domestiques. Y a pas plus généreux qu’une belle mère on l’a tous compris.

-Pour le père, une fille mariée est une bouche de moins à nourrir et de l’argent en contrepartie(sda9*).

Aujourd’hui, et fort heureusement, les signes de changement de mentalité sont déjà perceptibles. Dans l’économie du marché, un enfant coute cher : vêtements, nourriture, études et loisirs. Les femmes se battent dans le monde professionnel aux cotés des hommes. Elles se conçoivent rarement comme « mère de famille nombreuse ». En outre la société marocaine se veut moins conservatrice et tend à briser le tabous grâce aux médias. Alors : « Vive les Manix, les protex et à nous kinet lhlale :) ».

lundi 1 septembre 2008

 
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